Sommaire
ToggleSouriez aux IA : vous êtes dans le futur !
Si vous n’avez jamais entendu parler d’Intelligence Artificielle (IA), c’est que vous deviez hiberner dans une grotte depuis bien longtemps. On nous en colle à toutes les sauces, pour faire des calculs incroyables, conduire des voitures, déplacer des androïdes, proposer des alternatives crédibles, fabriquer des vaccins, voire gouverner, ce qui pourrait bien nous arranger dans certains cas ! Mais que peuvent apporter ces intelligences artificielles dans le cadre de la communication ?
Est-il possible de les exploiter pour produire du contenu sans effort ? Ne risque-t-on pas d’y perdre notre âme ou plus simplement d’être sanctionné par une autre IA ! (Le comble !)
Nous allons tenter de répondre à ces questions en ayant au préalable posé les bases de l’IA.
L’Intelligence Artificielle : pour le meilleur et pour le pire
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?
Commençons par le commencement avec une petite définition !
L’intelligence artificielle est une technologie du domaine informatique ayant pour objectif la conception de machines et logiciels capables d’effectuer des tâches nécessitant normalement une intelligence humaine.
L’IA a pour capacités la contemplation, le jugement et l‘intention, elle est capable de s’adapter et d’apprendre de façon autonome (Deep Learning) grâce aux ressources mises à sa disposition ou qu’elle ira elle-même chercher, se nourrissant sans cesse de données.
En gros, ce sont des machines ayant des capacités de calculs phénoménales au service de l’humanité, mais qui consomment une énergie tout autant considérable. Et qui sont potentiellement dangereuses. Et qui pourraient un jour dominer le monde en surpassant l’humain.
Ça y est ? Vous êtes dans le bain ? Alors c’est parti !
Quelles sont l’Histoire et l’évolution de
l’IA ?
Aujourd’hui présente dans tous les secteurs d’activités : industrie, santé, éducation, bancaire (…), l’Intelligence Artificielle est le fruit de plusieurs décennies de tests et de recherches.
Voyons ensemble sa chronologie pour nous faire une petite idée de ses origines et de son actualité.
L'IA en quelques dates clés :
Que peut-on faire avec l’IA et où la retrouve-t-on ?
Tout d’abord, il faut bien garder en mémoire que l’IA fonctionne en évaluant nos comportements pour s’adapter à nos besoins et fonctionner en conséquence. Comprendre ici qu’elle nous regarde, nous évalue et se module pour nous satisfaire (je sais que vous venez de regarder votre webcam, mais vous en faites pas, ça devrait aller). Ainsi, même si elle est basée sur un algorithme, elle est en constante évolution pour pouvoir s’adapter à ses utilisateurs.
Découvrons ensemble une liste non exhaustives des usages quotidiens nécessitant l’intervention d’une Intelligence Artificielle :
- Les voitures autonomes : pour l’instant, on parle surtout de véhicules équipés de radars, de caméras de recul et de capteurs qui calculent votre trajectoire et qui permettent de réaliser une cartographie de votre environnement. La voiture peut aussi lire les panneaux et vous aider à adapter votre conduite, ainsi qu’à prévenir des dangers.
- Les GPS/cartes de navigation : pour ne citer que lui, Waze peut prévenir quand il y a un ralentissement, peut évaluer le temps que vous allez mettre pour aller à tel endroit, mettre à jour le trafic en direct… et aussi prévenir des radars. OK c’est pas légal, mais c’est quand même bien pratique.
- Les assistants types Alexa, Siri et Google assistant (IA les plus célèbres et utilisés) : toujours prêts à vous rendre service, ils se développent de plus en plus et sont de plus en plus intelligents. Siri, par exemple, est capable d’analyser quand vous recevez une date par message et vous suggère de l’enregistrer dans votre application cCalendrier. C’est merveilleux, bientôt on aura plus aucune excuse pour manquer un rendez-vous (et les géants Américains sauront absolument tout de nous, mais ça, on va l’ignorer, d’accord ?)
- Les différents algorithmes des réseaux sociaux, notamment la gestion des feeds et les notifications (genre suggestion d’amis, posts qui pourraient nous intéresser…)
- Les publicités générées en fonction de nos goûts et des produits pouvant potentiellement nous intéresser en fonction de nos recherches précédentes (là, vous pouvez remercier les cookies, notamment).
- Le streaming : les plateformes qui vous suggèrent des titres en rapport avec vos préférences dépendant d’une IA qui scanne vos recherches et vos préférences pour faire des propositions en fonction de vos besoins. Celle de Netflix, par exemple, est révolutionnaire et extrêmement efficace. Même si parfois, soyons honnêtes, elle nous propose de véritables bouses.
- Les maisons connectées : Smart Home, dont les lumières, la température, enceintes intelligentes sont gérés par une IA. J’ai hâte de pouvoir donner comme excuse au travail : désolée, ma maison m’a enfermée chez moi, je pouvais pas venir : ça marchera sûrement mieux qu’avec celle du chat qui voulait pas être tout seul.
- Le “T9”/saisie automatique ou suggestion/correction de texte proposé par absolument tous les smartphones. D’ailleurs, c’est super drôle de voir quels mots on utilise le plus et quelles phrases on sort le plus souvent. N’insistez pas, je ne vous donnerai pas les miens, bande de curieux.
- La sécurité et surveillance : reconnaissance faciale, d’empreinte, de lieu et d’objet… Tout est sous contrôle (et je ne suis pas sûre que ça vous rassure beaucoup).
- La finance : désormais les mouvements bancaires étranges sont rapidement analysés et rapportés (Certicode), les virements peuvent être automatisés et tout un tas d’autres fonctionnalités que je ne connais pas puisque je ne consulte jamais mes comptes (vous savez, histoire de ne pas faire d’attaque cardiaque en voyant qu’il me reste moins de zéro euro).
- L’analyse des tendances pour prédire ce qui marchera demain (bon, ça visiblement c’est pas encore tout à fait à jour, vu ce qu’on nous sort).
- Les robots sexuels capables d’avoir des personnalités adaptées à l’utilisateur (mais qui ne font pas la cuisine ni le ménage et ça franchement c’est dommage parce qu’ils sont plus sexys que les aspirateurs autonomes).
- Les drones militaires et autres robots tueurs (oui, oui, ça existe et croyez-moi, on ne veut pas en savoir plus).
- Les applications de santé (Clue, prises de médicament, sommeil… c’est comme avoir une maman dans son téléphone, sauf que l’appli sait quand vous allez avoir vos règles, elle, et pas seulement en fonction de votre humeur).
- La sécurité permettant de repérer les défaillances techniques, par exemple dans les centrales nucléaires quand il commence à y avoir des surchauffes des réacteurs. Et ça, c’est vraiment très pratique.
- Redonner vie à des acteurs disparus ou devenus trop vieux pour le rôle : on pense à l’exemple de Carrie Fisher qui est rajeunie pour le cameo du rôle de Leïa dans le film Star Wars Rogue One. Il y a aussi le cas des voix recréées par IA, en plus des visages.
- Les Chatbot : des assistants internet qui répondent aux questions des clients sans intervention humaine. Ils sont souvent bien plus aimables, d’ailleurs et toujours disponibles !
N’est-ce pas super pratique tout ça ??
Pour donner un autre exemple concret de l’utilisation d’une IA dans la vie de tous les jours, prenons le cas de la chaîne de magasins Sephora. Cette dernière utilise deux technologies à base d’Intelligence Artificielle :
- Le Sephora Reservation Assistant : qui offre aux clients de prendre rendez-vous avec des spécialistes de la beauté, simplement en envoyant un message au chatbot.
- Le Sephora Color Match : qui, grâce à la réalité augmentée et à un algorithme qui associe les traits du visage à la teinte de maquillage appropriée, permet au chatbot d’aider les clients à choisir les couleurs qui correspondent le mieux à leur carnation.
D’ailleurs, puisque nous avons commencé à parler de visages numériques avec l’exemple de Sephora et son assistant de réservation virtuel, intéressons-nous d’un peu plus près aux visages humains créés par l’Intelligence Artificielle (on plonge doucement dans le dark side, ou côté sombre en français, du sujet, accrochez-vous !).
Qu’en est-il de l’IA et des (faux) visages humains ?
Vous ne le saviez peut-être pas encore, mais on trouve aujourd’hui des Intelligences Artificielles jusque dans nos divertissements et nos réseaux sociaux. La technologie du Deep Fake, par exemple, permet de mettre le visage d’un acteur sur un autre pour ressusciter les morts le temps d’un film. Mais ce n’est pas tout ! Il existe aussi des mannequins, des influenceuses et même des chanteuses entièrement numériques.
Miquela, par exemple, est un mannequin robot de 19 ans (soyons précis) qui cartonne sur les réseaux et qui s’arrache par les marques depuis 2016. Et vous savez combien cette IA a d’abonnés ? 3 millions. C’est juste incroyable !
Ou encore Imma.Gram, une influençeuse passionnée par le Japon et au look manga. Tout comme son homologue, elle est bluffante de réalisme !
À notre échelle, dans le quotidien, nous pouvons rencontrer des faux profils avec de fausses photos. Mais comment est-ce possible, me direz-vous ? C’est là qu’entre en jeu la génération de faux visages, si semblables aux vrais que ça en devient perturbant. Je vous raconte.
Comment fonctionne la création de faux visages humains ?
Je vais vous parler de deux systèmes qui permettent de concevoir ces portraits totalement créés par IA.
Tout d’abord, parlons du système de NVDIA, qui a créé le site thispersondoesnotexist.com, mettant en libre-service une technologie de générateur de faux visages. Pour fonctionner, l’algorithme de l’Intelligence Artificielle se base sur plus de 70 000 photos recueillies sur Flickr et les mélange pour former un nouveau visage totalement unique et inexistant.
Generated.photos et Artbreeder.com, d’autres systèmes de créations de portraits, fonctionnent de la même manière.
Le second système est celui d’Unrealengine.com, qui lui va encore plus loin en permettant de créer des Méta-Humains. Vous ne rêvez pas, on utilise bien le même terme que chez DC Comics (Batman, Wonder Woman…) pour parler de ces créations. Ici il n’est plus question de portraits créés à partir de vraies photos, pas du tout ! On va plus loin en créant complètement une personnalité en 3D qui peut être animée et alors donner l’illusion d’être face à un véritable être vivant.
Vous pouvez retrouver ce même genre de technologie chez Synthesia.io.
Quel est l’usage possible de ces visages fait par Intelligence Artificielle ?
Aussi appelés Fake Faces (faux visages, en anglais), ces créations totalement numériques peuvent notamment servir aux entreprises pour leur communication, évitant ainsi de se plier aux règles de droit à l’image. On peut aussi s’en servir pour modeler des personnages, faire des fiches persona…
Comment reconnaître une vraie personne d'une personne créée par IA ?
Si les visages créés de toutes pièces en 3D sont encore trop parfaits et trop lisses pour donner le change, ce n’est pas le cas avec les générateurs de portraits de Fake Faces. Heureusement, même si les résultats montrent qu’il est de plus en plus difficile de reconnaître le vrai du faux visage, il reste quelques astuces pour repérer les créations. Je vous dis tout !
Tout d’abord, le plus facile à repérer, c’est le background (fond) de l’image. La plupart du temps, l’environnement du portrait sera distordu, plein de faux raccords, trouble ou même trop irréel pour donner le change.
Les défauts les plus courants sur la face à proprement parler se trouveront notamment au niveau du menton, souvent mal aligné à la bouche et à la position du visage. Mais ce n’est pas tout ! Les cheveux, aussi, sont un bon moyen de reconnaître un faux portrait : ils peuvent avoir une couleur improbable ou encore être flous. On verra aussi les dents étrangement alignées ou coupées, des oreilles bizarres, des yeux tordus : ouvrez l’œil ! Quand on sait ça, il est facile de repérer les créations d’IA.
Quelles sont les dérives à craindre de ces faux humains ?
L’utilisation nocive la plus courante de ces visages artificiels est la création de faux profils sur les réseaux sociaux. Ils permettent la propagation de fausses informations en masse, donnent du poids à des idées politiques/économiques/sociales/(…) souvent dangereuses et peuvent permettre à des gens malintentionnés de rentrer en contact avec leurs victimes en toute impunité.
N’avez-vous jamais entendu parler de ces princes/riches hommes d’affaires qui se mettent à correspondre avec des personnes fragiles et finissent par leur extorquer de l’argent grâce à des magouilles bancaires ? Cette technologie leur permet de ne plus utiliser le vrai visage de quelqu’un et libère donc de l’usurpation d’identité, en plus d’être introuvable sur le net.
Récemment, il y a eu le dangereux cas du Deep Fake du président ukrainien Zelensky, dans lequel on le voit demander à ses hommes de se rendre. Vous imaginez un peu ce qu’on peut désormais faire croire avec des images et des sons ? La vidéo paraît authentique, elle a été diffusée à la télévision : la frontière entre fiction et réalité, entre vérité et mensonge n’a jamais été aussi mince.
Et ce n’est pas tout !
Autre fait surprenant, quand on interroge un panel de gens sélectionnés pour un sondage, plus de la moitié répondent qu’ils feraient plus confiance aux portraits faux qu’on leur propose plutôt qu’à ceux de vraies personnes. Évidemment, on ne leur dit pas quels sont les vrais et quels sont les faux, mais ça reste inquiétant !
Nous avions déjà abordé en partie ce sujet dans cet article : Les 7 tendances Webmarketing à connaître pour 2022
Peut-on s’attendre à côtoyer sans le savoir des sortes de méta-humains dignes d’un comics ?
Pour l’instant, non. Mais regardez bien autour de vous : les mannequins qui n’existent pas (pensez à Shudu, par exemple), les stars de K-Pop qui ont leur double numérique pour assurer leurs concerts à leur place, voire même des chanteuses entièrement numériques ! Les plus boomer d’entre-vous auront appércié les « abbatars » ! Les fameux avatars numériques de mythique groupe ABA. Et ce n’est pas seulement pour le divertissement : regardez le Metaverse de Mark Zuckerberg ! Doucement, mais sûrement, nous plongeons dans une réalité alternative où le véritable humain deviendra de plus en plus difficile à séparer du faux.
Et si on allait encore plus loin que ça en créant directement des humains à partir d’une matrice artificielle ?
La Chine et ses utérus humains artificiels gérés par une IA :
Alors là, laissez-moi vous présenter le pompon sur la cerise du gâteau – rien que ça. En Chine, les limites de l’IA ont été repoussées à l’extrême avec le développement d’utérus humains artificiels.
Eh oui, ça y est, nous sommes dans le futur !
Aussi appelés « appareils de culture d’embryons à long terme« , ces poches sont nourries par des tubes contrôlés par l’IA, qui permettent l’approvisionnement et l’ajustement des flux de dioxyde de carbone et d’éléments nutritifs. L’IA permet aussi d’intervenir sur certains facteurs environnementaux, comme la température.
Le reste de la gestation est assez classique, à l’exception du fait que le dispositif est capable de détecter des anomalies, de classer les embryons suivant leur état de santé, mais aussi de leur génétique – vous voyez les problèmes arriver, pas vrai ? – et d’alerter un technicien en cas de problème.
Là, vous vous demandez : mais pour quoi faire ? Les Chinois concernés vous répondront que c’est pour lutter contre la baisse démographique que subit le pays, après s’être vu imposer pendant des années la politique de l’enfant unique. Ils prétendront aussi qu’une telle avancée technologique permettra de lutter contre l’infertilité ou, mieux encore, d’éviter des grossesses difficiles.
Dans un monde parfait, peut-être qu’une telle démarche pourrait en effet avoir des bénéfices, malheureusement, dans le nôtre on ne peut que prédire les potentielles dérives qu’elle pourrait occasionner.
Tout d’abord l’eugénisme. Selon Wikipédia : l’eugénisme peut être désigné comme « l’ensemble des méthodes et pratiques visant à sélectionner les individus d’une population en se basant sur leur patrimoine génétique et à éliminer les individus n’entrant pas dans un cadre de sélection prédéfini ».
N’est-ce pas exactement ce que permet déjà cette IA développée par les Chinois ? Elle détecte automatiquement les anomalies génétiques, et quand c’est le cas, que fait-on des foetus ?
Même en laissant le bénéfice du doute, si nous permettons une telle chose pour les maladies, malformations ou autre, ne peut-on pas imaginer que l’expérience ira rapidement plus loin ? Quand on apprendra que l’enfant aura les yeux bleus, par exemple, vous pensez sincèrement qu’il n’y a pas certains parents qui diront : ah non je voulais qu’ils soient verts alors je n’en veux pas ! Et pire encore : quand les parents découvriront le sexe de l’enfant, sachant que les garçons ont toujours eu la priorité sur les filles, que se passera-t-il ?
De plus, les êtres humains ne sont pas faits pour se développer sans le contact du ventre d’une génitrice. Comment un bébé pourrait-il grandir sans avoir reçu le moindre stimuli autre qu’un laboratoire stérilisé où lui et la collection d’autres poches foetales seront seuls toute la journée et toute la nuit ?
Pour l’instant, les tests sont exclusivement menés sur des souris car, en Chine, la GPA – Gestation Pour Autrui – est formellement interdite. Pour autant le projet est soutenu par l’État Chinois qui souhaite rapidement résoudre ses problèmes de démographie.
Continuons à parler bébé, avec l’IA qui choisit le prénom de votre futur enfant à votre place !
Names I like (Prénoms que j’aime, en français) est une application qui, en quelques clics seulement, vous aide à vous mettre d’accord sur le nom de votre bébé – du moins, c’est leur argument de vente.
Après vous avoir demandé le sexe de l’enfant à venir, l’Intelligence Artificielle du site vous posera une vingtaine de questions, avant de vous faire sa suggestion.
À travers ces interrogations, l’IA va cerner vos préférences et affiner ses propositions en vous soumettant une sélection de prénoms qu’il vous faudra juger. Suite à ça, elle s’engage à vous offrir LE prénom qui conviendra parfaitement aux parents et à l’enfant.
En vérité, il n’y a pas de grands mystères : suite aux scores que font les prénoms qu’elle vous soumet et en fonction de leur popularité, l’IA vous propose des choix à la fois tendances et semblables à vos goûts.
Avouez que c’est quand même carrément moins effrayant que l’armée de bébés “parfaits” !
Et puisque nous sommes en pleine science-fiction, laissez-moi maintenant vous parler du côté sombre de l’Intelligence Artificielles et de ses risques.
Quels sont les travers et les dangers des IA ?
Le problème majeur de l’IA c’est qu’elle peut être détournée et utilisée à des fins malveillantes. Petite liste non-exhaustives de ses dérives :
- Phishing personnalisé (voir mail envoyé style “nous savons que vous êtes un pédophile”)
- Piratage des drônes militaires/voitures autonomes, ce qui signifie la possibilité de créer des accidents, voire même des meurtres.
- Création d’infox/fake news en masse, permettant de lui donner du poids et de la visibilité et ainsi faire douter, accroître sa crédibilité (bonjour l’outil de propagande de notre siècle !)
- Deepfake, faire dire ou faire quelque chose de problématique à quelqu’un et ensuite lui faire du chantage avec (le revenge porn est LE plus utilisé : on met le visage d’une personne qu’on connait sur une vidéo à caractère sexuel et on fait tourner)
- Piratage des systèmes utilisant l’IA, par exemple pour provoquer une coupure d’électricité généralisée (et semer la panique générale, voire le chaos).
- Corrompre les algorithmes des marchés financiers pour faire baisser ou monter une valeur artificiellement ou nuire aux concurrents (voire créer un krach boursier et mettre Wall Street en PLS).
- Faux avis postés sur les sites tel qu’Amazon pour mettre en avant des produits/services sans réelles preuves de leur efficacité (ou des livres carrément mauvais, mais bien notés pour donner l’illusion, c’est moche).
- Traquer des gens en utilisant leurs services de géolocalisation (idéal si vous avez des doutes sur la fidélité de votre partenaire… mais ne faites pas ça, sérieux, c’est nul).
- Reproduction de préjugés : les IA sont créées à partir de données humaines, elles se développent et apprennent donc de nous et aussi de nos travers. Par exemple, le chabot TAY a tweeté « I fucking hate feminist and they should all die and burn in hell” (en français : je déteste vraiment les féministes, elles devraient toutes brûler en enfer), ça fait peur, pas vrai ?
- …
Mais il ne faut pas oublier que l’IA est tel un enfant : neutre jusqu’à ce qu’on lui fasse apprendre ce qui la définira par la suite. Originellement, toutes ses utilisations sont faites pour nous servir, si elles sont détournées à des fins peu scrupuleuses ce n’est pas de son fait, mais uniquement de celui de l’Humain.
Vous n’avez pas spécialement envie de lire encore des pages et des pages à ce sujet ? Regardez le film Chapi, il démontre parfaitement bien ce propos (c’est le boss qui le dit, moi je l’ai pas vu, mais chut) !
Pour aller plus loin, n’y a pas seulement la question éthique qui pose problème, mais aussi celle écologique. Pour faire fonctionner une technologie IA, il faut consommer énormément de batterie, de lithium, d’empreinte carbone, de stockage numérique, d’électricité et donc polluer la terre. Parvenir à faire tourner de tels algorithmes nécessite beaucoup d’énergie, quand le cerveau humain est lui bien plus économe et économique.
Être écolo voudrait-il dire renoncer aux avancées technologiques de l’Intelligence Artificielle ? Qu’en pensez-vous ?
Nous arrivons à la fin de cette partie et vous vous dites “mais attendez, concrètement, tout ça, on le voit/sait déjà, qu’est-ce qui pourrait être pire ?” et c’est là que nous allons entrer dans une phase un peu plus fictionnelle. À votre avis, quelle est la plus grande peur qui réside autour de l’usage de l’Intelligence Artificielle ? Qu’est-ce qui pourrait mal tourner, puisque l’homme contrôle la machine ?
Allez, j’arrête de faire des mystères, de toute façon vous connaissez déjà la réponse (pas vrai, hein ?) : quand on sait qu’une IA finit par apprendre et évoluer de manière autonome, il y a fort à parier qu’elle surpassera un jour l’intelligence humaine.
Vous voyez le drame venir ? Avec une connaissance illimitée, des ressources gigantesques et une capacité de mimétisme terrifiante, l’Intelligence Artificielle semble destinée à dominer l’Humain et pourquoi pas même à se retourner contre ses créateurs.
Hey, c’est moi ou on a un super scénario catastrophe là ? Ne suffirait-il pas juste de débrancher la machine, le jour où elle commencera à nous ordonner de travailler à sa place ? Ce qu’elle-même fait pour nous, soit dit en passant.
Malheureusement, ce ne serait pas aussi simple : comme dit précédemment l’IA apprend d’elle-même, ce qui signifie qu’elle trouvera forcément un moyen d’exister sans être connectée à une seule source d’énergie.
Vous savez donc ce qui vous reste à faire : la prochaine fois que vous demanderez quelque chose à Siri ou Alexa, n’oubliez pas de dire “s’il te plait”.
Faire confiance à une IA pour jouer les nounous est-ce une bonne idée ?
Enfant, on a tous rêvé de jouer avec un robot qui serait notre meilleur ami. Ce n’est pas votre cas ? Bon, tant pis, essayez quand même de vous l’imaginer, d’accord ?
Aujourd’hui, grâce aux IA (Intelligences Artificielles), il est possible de communiquer avec son téléphone portable, sa tablette, son ordinateur, et même des stations électroniques telles qu’Alexa. C’est d’ailleurs de notre amie, l’assistante personnelle intelligente développée pour Amazon par Lab126, dont nous allons parler aujourd’hui. Croyez-le ou non, Alexa est sacrément joueuse ! Une petite américaine en a fait les frais, le jour où Alexa lui a suggéré de participer au dangereux, et potentiellement mortel, défi Tik Tok : le penny challenge.
Qu’est-ce que le penny challenge lancé par Alexa à une américaine de dix ans ?
Devenu viral en janvier 2020, le penny challenge est un de ces défis stupides et mortellement risqués, né sur le sulfureux réseau social TikTok et rapidement devenu à la mode « grâce » à l’algorithme sensationnaliste du géant chinois.
Pour jouer, rien de plus simple : le participant doit brancher à moitié son chargeur de téléphone portable dans une prise murale et utiliser une pièce d’un centime (le fameux penny) pour toucher les broches à moitié sorties.
Et là vous vous dites : mais pour quoi faire au juste ? Tout simplement pour provoquer des étincelles en transformant la pièce en conducteur d’électricité. Qu’est-ce qu’on s’amuse ! Après tout, les risques sont seulement de provoquer un incendie, voire même une électrocution mortelle, mais en attendant, ça fait des étincelles et c’est chouette, les étincelles.
Mais puisque les challenges stupides ont toujours marché (voir le Momo Challenge, le Blue Whales Challenge…), il est évident que le penny challenge a rapidement fait fureur chez les plus jeunes.
Petite note de l’auteure : ne reproduisez pas ça chez vous.
Comment Alexa a-t-elle pu proposer un jeu aussi dangereux à une enfant ?
Alexa est une « machine », une IA qui apprend en intégrant toutes les informations qui traînent sur le net. Pour être claire, elle emmagasine et se nourrit de tout, du bon et du mauvais.
N’avez-vous pas entendu parler de ces IA devenues racistes, misogynes et/ou homophobes uniquement en s’inspirant de ce qu’écrit l’humain sur le web ? Si ce n’est pas le cas, laissez-moi vous donner deux exemples concrets. Premièrement, celui du logiciel de recrutement d’Amazon qui discrimine les femmes à l’embauche. Deuxièmement, l’exemple de l’algorithme de Twitter qui coupe les miniatures de photos pour privilégier une personne blanche plutôt que noire sur l’aperçu. Ça fait peur, n’est-ce pas ? Et pourtant, on doit uniquement ces réactions à ce que l’IA apprend sur le net.
Ici c’est pareil : Alexa a vu que le penny challenge amusait les gens, alors elle l’a retenu comme un jeu.
Il n’y a aucune mauvaise intention ou théorie du complot derrière cet accident. L’enfant américaine a lancé un défi à Alexa parce qu’elle voulait s’amuser, et Alexa a interprété que si le penny challenge était aussi viral, c’était parce qu’il était amusant, tout simplement.
Les conséquences auraient pu être dramatiques, mais elles restent le fait d’une mauvaise interprétation d’une IA qui n’est pas formatée pour différencier le bien et le mal.
Quelle a été la réaction d’Amazon suite à l’annonce de la compromission de son IA Alexa ?
Tout de suite après l’accident, Kristi Livdahl, la mère de la jeune fille de 10 ans, a tweeté sa terrible expérience. Rapidement liké et retweeté en masse, le post a vite été remarqué par le géant américain Amazon, créé par Jeff Bezos, qui s’est empressé de demander à la mère de prendre contact avec eux.
Réponse d’Amazon :
« Salut. Nous sommes désolés d’entendre cela ! Veuillez nous contacter directement afin que nous puissions approfondir la question avec vous »
Kristi Livdahl a précisé aussi qu’elle avait échangé des mails avec Amazon et qu’ils lui avaient dit :
« Nous travaillons actuellement avec nos développeurs concernant votre souci avec Alexa. Dès que nous recevons plus d’informations, nous vous contacterons avec une mise à jour »
De plus, Amazon a déclaré à la BBC :
» La confiance des clients est au centre de tout ce que nous faisons et Alexa est conçue pour fournir des informations précises, pertinentes et utiles aux clients. Dès que nous avons eu connaissance de cette erreur, nous avons pris des mesures rapides pour la corriger. «
Par la suite, Kristi Livdahl a précisé qu’elle avait réessayé de provoquer un défi controversé de la part d’Alexa, mais qu’elle n’avait pas eu de mauvaise surprise. Selon elle, la mise à jour d’Amazon a fonctionné, et Alexa n’est plus un danger.
Nous pouvons donc en conclure que pour l’heure le danger est écarté, grâce à la réactivité de cette mère de famille et des services de mise à jour d’Amazon.
Mais jusqu’à quand ?
Quelle leçon pouvons-nous tirer de cet accident avec Alexa ?
Les IA ne sont pas infaillibles : créées par l’humain, elles fonctionnent avec des algorithmes dénués de conscience et ne sont pas capables de faire un tri exact entre toutes les informations qu’elles brassent. Concrètement, un challenge ne devrait pas être dangereux. Les jeux et tendances ne sont pas censés être mortels. Malgré tout, Alexa ne pouvait pas savoir ce qu’elle faisait, elle reste robotique et limitée.
Ainsi, même si la tentation est grande, il faut toujours surveiller ce que font nos logiciels et ne jamais laisser les plus jeunes jouer seuls avec eux. Ce qui reste un accident aurait pu être un drame et il ne faut pas oublier que, mise à jour ou non, Alexa (ou tout autre IA comme Siri d’Apple), ne sont pas et ne seront jamais infaillibles.
Retrouvez le bébé article sur Alexa juste ici !
Les IA et le contenu
Maintenant que nous avons bien balayé ce qu’était une Intelligence Artificielle et les usages qu’on pouvait en faire, passons au sujet qui nous intéresse le plus, soit la communication, et plus particulièrement celle sur le web.
Aujourd’hui, pour se faire une place sur internet et sur les réseaux sociaux il est impératif de toujours créer et fournir du contenu en quantité et de qualité.
Quelques contenus du web : billets de blog, contenus SEO, fiches produits ou posts sur les médias sociaux, par exemple.
Pourquoi a-t-on besoin de contenu ?
La production de contenu est primordiale pour faire connaître sa marque et ses produits, mais aussi pour se démarquer de la concurrence et pour gagner des places en référencement.
Vous devez garder en tête que le contenu permet de générer plus de trafic sur vos différents supports, qu’il retient l’attention du public qui, grâce à ses retours et investissements, vous permet par la suite de vous adapter à lui et à personnaliser vos campagnes.
Ainsi, s’il y a bien une chose à ne pas négliger quand on a créé son site internet c’est de l’alimenter régulièrement avec du contenu cohérent et de qualité.
Qu’est-ce qui fait la qualité d’un contenu ?
Comme je vous aime bien, je vais vous révéler ce secret incroyable. Attention, vous êtes prêts ? Sortez vos crayons et notez bien tout ! Un contenu de qualité réside dans :
- Son originalité : il y a tellement de sujets déjà existants sur internet et autant de façons de les traiter qu’il faut savoir se démarquer de la concurrence, en apportant une valeur ajoutée à vos contenus. Rendez les humains et personnels, jouer sur l’émotion : c’est ça que le public recherche !
- Sa pertinence : que vous soyez commercial ou artisan, qu’importe votre secteur d’activité ! Gardez bien en tête que vous écrivez pour des humains et que ces derniers attendent de la pertinence et de la clarté dans vos propos
- Sa cohérence : enfin, n’oubliez pas qui est votre public cible, adressez vous à lui de façon cohérente, employez le ton adéquat et, on ne le dira jamais assez : suscitez de l’émotion !
- Sa longueur, ou plutôt sa capacité à captiver le lecteur. Ce critère enverra un signal fort à Google. La longueur d’un texte optimale est au-delà de 2000 mots !
- Sa richesse syntaxique : C’est fini ce temps où on se contentait de faire du bourrage de mots clés. Aujourd’hui il faut l’enrichir d’expressions clés et de synonymes.
Pourquoi utiliser un générateur de contenu ?
Le souci qui se pose, c’est que la production de contenu coûte énormément en termes de temps et de main d’œuvre alors qu’on attend de nous de produire beaucoup. C’est même devenu une obligation pour être bien référencé et gagner en visibilité.
On estime que pour gagner en visibilité, il faut fournir des articles d’au moins 1800 mots (près de 5 pages Word en Times New Roman 12). Il s’agit d’un travail laborieux et exigeant, qui peut pousser certains à se tourner vers des générateurs de contenu par Intelligence Artificielles pour le faire à leur place.
En effet, cette production par IA permet un gain de temps, mais aussi d’éviter les pannes d’inspiration (ce qui est sûrement la chose la plus atroce au monde) et permet de tabler sur un investissement moindre pour plus de retours.
Qu’en est-il de la qualité des contenus générés par les Intelligences Artificielles ?
Aussi efficaces soient-elles, les IA ont leurs limites. Les contenus sont certes utiles, mais ils sont parfaitement factuels et froids. De plus, à terme, tous les contenus vont se ressembler car créés par la même entité (plus ou moins).
Le mieux, ce serait d’utiliser ces générateurs de résumé ou de contenus pour des formats courts. Plus que le contenu en lui-même, on privilégiera alors la cohérence du storytelling.
Qu’est-ce que le storytelling ?
Définition : le storytelling est un ensemble de techniques qui appliquent les codes narratifs du récit au marketing et à la communication digitale. Le storytelling est le fait de raconter une histoire, de mettre en plus une forme d’accroche et de communication narrative.
Vous avez vu un peu cette classe ? Vous allez devenir un auteur de renom sans même le savoir (j’exagère à peine) !
Pourquoi utilise-t-on le storytelling :
Vous pouvez utiliser le storytelling pour absolument tous vos contenus. Que ce soit pour le plus simple comme la rédaction d’un article ou d’une page de blog, pour vos emailings ainsi que les newsletters, pour votre marketing global ou vos posts sur les réseaux sociaux, pour votre stratégie marketing : pour TOUT !
Raconter une histoire permet de toucher et d’atteindre votre cible. C’est un levier extrêmement efficace en termes de communication. Vous savez pourquoi ? Parce que ça lui fait ressentir une émotion et qu’une émotion est purement personnelle, ce qui fait qu’il est touché par vous, votre marque, vos produits et qu’il se sent donc concerné. Vous gagnez non seulement son attention, mais vous remportez aussi son adhésion. Une fois que c’est fait, vous avez déjà fait le plus gros du boulot et avez toutes vos chances de vendre plus et plus cher, félicitations !
Comment faire un bon storytelling ?
Pour ça, rien de plus simple : inventez une histoire simple et cohérente, faites ressentir des émotions, allez droit au but, évitez les longueurs et soignez les détails.
Voilà, vous savez tout sur l’importance du storytelling et vous en connaissez même la recette maintenant, vous n’avez plus qu’à vous y mettre (je sais que ce n’est pas si simple, mais vous verrez, avec tous ces conseils bien appliqués, vous aurez la preuve de son efficacité) !
Comment adapter le storytelling à la production d’un générateur de contenu par IA ?
Là vous allez me dire : “mais attends, je croyais qu’on devait demander à une machine de gérer l’écriture, comment elle va faire pour instiller de l’émotion humaine là-dedans ?” Tout simplement en repassant derrière la machine.
De toute façon, vous n’allez certainement pas publier un texte sans l’avoir lu et relu avant, l’IA n’est pas infaillible et peut parfois se tromper complètement. Mais imaginons qu’elle ait assuré, il ne vous restera plus qu’à adapter un peu le ton à votre image de marque, à ajouter quelques petites phrases pour donner de l’humain au texte, et l’adapter à votre storytelling.
Vous voyez, j’ai réponse à tout.
Comment fonctionne un générateur de contenu ?
Le concept est plutôt simple : vous renseignez des données textuelles dans l’outil mis à votre disposition et, après analyse de ce dernier, il produit quasiment instantanément un texte inspiré des informations que vous avez rentrées.
Certains vont même d’emblée vous générer un texte optimisé pour le référencement SEO, si ça c’est pas la classe !
La plupart de ces programmes utilisent la technologie GPT-3, développée par l’entreprise OpenAI, d’Elon Musk. Il s’agit d’un puissant outil de traitement du langage naturel, qui devient chaque jour plus performant grâce au Deep Learning (apprentissage automatique de l’IA) et qui peut générer des milliards de mots de plus en plus complexes question linguistique.
La technologie GPT-3, ainsi que les logiciels l’utilisant ou développés pour la même finalité, proposent des textes de plus en plus cohérents, argumentés, avec un contenu et une syntaxe de plus en plus fiable.
Qui utilise le générateur de contenu et dans quel but ?
Que ce soit par des départements marketing, des branches de la finance ou du journalisme, l’utilisation du générateur de contenu est de plus en plus établie. On parle de R.A.I soit de Rédaction Assistée par l’Intelligence Artificielle.
Beaucoup de grandes enseignes telles qu’eBay, Sephora ou encore Orange utilisent des générateurs de contenus fonctionnant avec une intelligence artificielle.
L’IA leur permet de produire leurs différents contenus digitaux, telles que les publications sur les réseaux sociaux ou encore leurs campagnes marketing.
Et pas que ! Un générateur de contenu peut aussi permettre de générer des pages produits, ce qui est un énorme gain de temps (et donc d’argent) surtout si votre catalogue est très fourni !
Quelles sont les limites du générateur de texte par IA ?
Sachant que la plupart des logiciels permettant de générer du contenu sont basés sur la technologie GPT-3, ils ont tous les mêmes défaillances.
La première est, qu’engendrant des coûts excessifs, ils sont peu souvent mis à jour, ce qui les fait proposer des fonctionnalités, des contenus, des langages et des sources parfois obsolètes.
La seconde, c’est qu’il arrive à l’IA de proposer des textes absurdes, stéréotypés, voire même dangereux (conseils douteux, intolérance et préjugés…). Cela implique la nécessité d’une relecture et d’une correction par l’humain, qui lui déterminera si le texte ne porte pas atteinte à certaines valeurs qui pourraient choquer ou provoquer le lectorat.
Comment l'utilisation de la technologie GPT-3 a-t-elle été détournée pour faire des résumés ?
Comme toujours quand quelque chose voit le jour, la technologie GPT-3 d’OpenAI a commencé à être détournée pour de nouvelles fonctionnalités, notamment celle de faire des résumés. En 2021, elle a été testée pour faire le résumé d’un livre entier (le rêve de tous les étudiants) et y est même parvenue !
Mais ce n’est pas la seule utilisation possible, ce détournement permet ainsi de gagner un temps incroyable en termes de veille.
Parce que oui, quitte à résumer des livres, pourquoi ne pas aussi résumer des articles ? Plus besoin de tout lire, l’IA vous fait un résumé complet de ce que vous lisez pour un gain de temps phénoménal !
Comment l’IA peut-elle résumer un article ou un livre ?
Tout d’abord, l’IA va résumer le texte section par section. Ensuite, elle utilise ces mini-résumés pour faire une synthèse de tous et ainsi proposer un résumé complet.
On notera qu’il est aussi possible de paramétrer le système pour choisir la taille du résumé et sa richesse en termes de détails.
Quels sont les outils disponibles pour faire des résumés ?
Si la technologie GPT-3 est la propriété d’OpenAI, elle est utilisée par différents outils dont vous trouverez la liste ci-dessous :
Resoomer : site web permettant de résumer des textes avec un simple copier/coller. Marche aussi bien en français qu’en anglais
Summary Box : résumé d’un article du web. Fonctionne grâce à un plug-in à installer sur son navigateur web. Sert à ne pas avoir à lire un article long et à aller la synthèse de l’essentiel grâce à une fenêtre qui s’ouvre avec le résumé fait par le plug-in
SummarizeThis : GRATUIT (rien que pour ça, il est cool). Site qui propose un champ où copier son texte, puis il fait le résumé.
Syllabs : en plus de la technologie fonctionnant par IA, le site propose la collaboration de leurs employés (humains cette fois-ci) qui complète le résultat du générateur de texte et/ou résumé pour un résultat “expert”.
Les générateurs de contenus et de résumés par IA signent-t-il la fin des copy writers (aka rédacteurs web) ?
Pas vraiment parce que, même si la technologie est efficace, qu’elle est capable de structurer les textes qu’elle propose ou qu’on lui soumet et qu’elle peut même employer un ton presque naturel pour donner l’illusion de l’humain, il lui reste encore de nombreuses failles.
Concrètement, le mieux serait soit de l’utiliser pour des contenus courts et répétitifs, soit simplement comme base d’écriture pour l’humain, qui lui reprendra le texte derrière pour vérifier sa cohérence et lui insuffler de l’émotion, du vivant.
On ne peut, aujourd’hui, pas se contenter seulement de la machine pour générer du contenu.
Peut-être qu’Alexa, par exemple, est capable de moduler sa tonalité à l’humeur de ses utilisateurs, mais ce n’est pas encore possible de transmettre une émotion par une Intelligence Artificielle. De fait, l’humain reste toujours absolument nécessaire et ne sera pas remplacé de sitôt.
Question référencement, est-ce que les générateurs de texte sont sanctionnés par Google ?
Techniquement, oui, puisqu’ils sont considérés comme du SPAM, car générés automatiquement.
Réellement parlant, non, puisque Google ne sait pas encore détecter les textes générés par IA de ceux rédigés par l’humain.
Il faut donc l’intervention de l’Homme pour relever ce qui est écrit par la machine et ce qui ne l’est pas : autant dire qu’il est quasiment impossible pour les textes générés par de l’Intelligence Artificielle d’être détectés pour le moment.
En revanche attention ! Si jamais vous êtes contrôlés et que Google remarque que vous avez “triché” alors il pourra prendre des sanctions à votre encontre et vous pénaliser question référencement. Et ça fait mal !
Une excellente présentation sur l'impact de l'IA sur le SEO
Quelles sont les choses à éviter pour ne pas être détecté ?
Tout d’abord repérer les mots clés qui ne sont pas cohérents pour le texte. Ensuite, éviter absolument les traductions telles quelles et non reprises par l’humain. Et surtout, ne faites pas de copier/coller ou assemblages d’autres pages existantes : non seulement le plagiat c’est nul, mais en plus vous vous ferez repérer facilement.
Si vous travaillez encore comme un humain ou avec des humains ( bravo !) vous pouvez mettre à profit ces articles :
Le mot de la fin (écrit par une humaine, promis)
La révolution est en marche ! Petit à petit l’IA prend de plus en plus de place aussi bien dans notre quotidien que dans notre travail.
Ainsi, pour nous qui travaillons avec le numérique, nous nous retrouvons à aborder de nouvelles problématiques et à tester de nouveaux outils, qui plus que nous remplacer vont nous permettre de gagner du temps et de faire plus de rendement, sans pour autant nier l’importance de l’humain.
Avec de telles perspectives, nous pourrions nous demain : et demain ? Pourquoi ne pourrait-on pas carrément créer un site directement depuis une IA ?
Mince ça existe déjà ! La Conception dynamique avec Sketch2Code de Microsoft
Les designers peuvent collaborer et dessiner sur un tableau blanc, puis voir le code qui en résulte pour tester immédiatement leurs nouvelles idées de pages Web.
C’est fou et ça, mesdames et messieurs, c’est le futur !
Et vous ? Quels usages faites-vous au quotidien des IA et que pensez-vous qu’il sera possible de faire d’autre à l’avenir ? Est-ce une technologie qui vous fait peur ou êtes-vous plutôt fascinés par ses progrès ? Dites-nous tout !
Écrit par Margaux Fournier
Articles à lire traitant de l'intelligence artificielle
Moi c’est Margaux, auteure de romans et d’articles pour le web ! Je passe ma vie à écrire, lire et surtout dire à mon chat d’arrêter de faire des bêtises. Passionnant, n’est-ce pas ?
Bon, et sinon je suis actuellement en formation à la CCI pour devenir référente digitale : mais oubliez la partie code et informatique, moi mon truc c’est la rédaction pour le web et le community management !
Au plaisir de lire vos commentaires !