À l’ère d’internet, nous sommes tous de plus en plus connectés et dépendant des réseaux aussi bien pour notre sociabilité que notre vie professionnelle. Mais si vous pensiez que Facebook était le summum de la communauté virtuelle, vous n’avez pas fini d’être surpris par l’article qui va suivre (encore un article de qualité, sans trop vous spoiler).
Parce qu’en fait Facebook n’a rien de virtuel contrairement à ce qui arrive…
Laissez-moi vous introduire la prochaine étape, ses objectifs et ses avantages, avec bien sûr ce que nous préférons tous, soit sa vision potentiellement catastrophique, le scénario de science-fiction (option dystopie) que nous pouvons envisager des suites de sa mise en place, et quelques renseignements d’actualité qui vont dans ce sens (non, je n’exagère pas du tout, c’est pas mon genre).
Mesdames et messieurs, bienvenue dans le Metaverse !
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ToggleQu’est-ce que le Metaverse ?
Autant l’apprendre dès maintenant car depuis l’annonce de Mark Zuckerberg, on vous colle ce mot à toutes les sauces.
Le Metaverse, ou Métavers en français, est une sorte de monde parallèle numérique, une réalité augmentée, dans lequel chaque individu peut avoir son avatar virtuel, qui le représente lui en tant qu’individu peuplant le Metaverse, un univers digital dans lequel on peut évoluer exactement comme dans le nôtre.
C’est comme si on vivait complètement dans internet et non plus avec, on parle de Web3.
Comme beaucoup d’avancées technologiques, les premières apparitions du Metaverse – ou univers numérique –, furent dans des livres de science-fiction, dont l’un d’eux a récemment été adapté au cinéma : Ready Player One, de Ernest Cline (oui, je suis vieille maintenant, pour moi c’est récent).
Mais si Ready Player One utilise la thématique de l’univers numérique parallèle, c’est dans le roman de science-fiction Snow Crash de Neal Stephenson que le terme Metaverse apparaît pour la première fois en 1992.
Pour les quadras, Second Life était déjà un Metavers, le boss me souffle qu’il connaît des couples qui sont passés du virtuel au réel grâce à ce jeu.
L’intérêt d’un monde alternatif, c’est qu’on peut avoir deux vies (je sais, certains n’ont pas attendu le Metaverse pour ça, mais faites semblant avec moi), tester de nouvelles choses dans un monde où l’on ne risque pas de se blesser physiquement ou moralement (normalement, mais vous connaissez l’humain, hein, ça va vite venir), ou encore simplement explorer le monde d’une toute nouvelle façon.
La plupart des limites sont affranchies et il ne reste plus que votre imagination pour vous créer une toute nouvelle personnalité, une toute nouvelle vie parfaitement factice, où tout ce qui peut vous retenir demeure votre imagination (et votre compte en banque).
Qu’est-ce que j’aime ces articles où je vous emmène dans le futur avec moi ! Attachez vos ceintures mesdames et messieurs, nous allons faire une virée dans le Metaverse !
Qui possède le Metaverse ?
Comme vous le savez sûrement, Mark Zuckerberg est le propriétaire de Facebook. Pardon ! De Meta ! Et vous savez ce qu’est le Metaverse ? C’est la réalité virtuelle inventée par Meta. Et qu’est-ce que Meta ? C’est le nouveau nom du groupe Facebook. Et oui, le Metaverse, c’est Facebook ! C’est aussi Instagram, Messenger et Whatsapp, des mastodontes des réseaux sociaux.
Bon certes, c’est un peu raccourci, mais vous avez saisi l’idée. Le Metaverse c’est pouvoir vivre le réseau social en temps réel, pouvoir fréquenter vos amis en ligne comme s’ils étaient dans la même pièce que vous et dépenser encore plus d’argent en ligne grâce à tout un tas d’extensions et de gadgets à acheter.
Comment fonctionne le Metaverse ?
Le Metaverse est utilisable avec un casque de réalité virtuelle ou avec des lunettes de réalité augmentée. Ces bijoux de technologie vous permettront de vous immerger complètement dans l’univers numérique de Meta, un monde totalement en 3D, dans lequel vous pourrez évoluer grâce à des capteurs au niveau des mains.
À terme, peut-être qu’il existera même des tapis roulants pour donner l’illusion de marcher, mais nous n’en sommes pas encore là (attendez je croyais que j’allais pouvoir tout faire de mon canapé, on m’aurait menti ? Je vais devoir bouger quand même ? la déception).
Bon, ça existe déjà, mais soyons honnêtes : ça ne sera pas à la portée de tout le monde avant un long, très long moment (surtout qu’il faut une sacrée place pour ça !!). Vous pouvez découvrir un article entièrement consacré à cette technologie sur le site de realite-virtuelle.com
Quant aux casques de réalité augmentée, qui sont déjà commercialisés depuis un moment, ils valent environ 300 dollars. Si Meta en a développé un, l’Oculus Quest, le groupe de Mark Zuckerberg n’est pas le seul à utiliser cette technologie puisque Sony (Playstation) et HTC ont déjà développé le leur. Et bien sûr, Apple ne tardera pas à proposer le sien aussi.
Que permettra le Metaverse ?
Si l’attrait de s’inventer une vie est quand même grand (j’hésite encore sur ma nouvelle identité un peu secrète, je vous tiendrai au courant), il n’empêche que le Metaverse pourrait offrir des possibilités très intéressantes pour d’autres domaines.
Le Métavers, en français, permettra surtout de donner l’illusion d’être proche/être avec les gens qu’on rencontre sur le net ou qui sont trop éloignés de nous dans le réel. Grâce à la réalité augmentée, on aura l’impression d’être vraiment en train de parler avec nos amis, de faire des choses avec eux et tout ça sans même sortir de chez nous.
Mais plus que pour le divertissement et la socialisation personnelle, le Metaverse (je repasse en anglais, c’est quand même un peu plus stylé) pourrait voir plus grand et servir les nations.
En France, par exemple, Emmanuel Macron pense à un usage culturel et créatif du Metaverse. Si vous vous demandez ce qui serait possible, sachez que sur Roblox (un jeu en ligne type Fortnite), on peut déjà assister à des concerts virtuels. Lil Nas X (un rappeur super stylé), a fait une représentation sous son avatar, un spectacle numérique qui a attiré plus de 30 000 millions de curieux en 4 jours !
Il serait aussi possible de visiter des musées, d’assister à des expositions, de rencontrer des personnages importants, tout ça depuis chez soi.
Ouais sur ce coup là Mark n’a rien inventé non plus (a-t-il seulement inventé quelque chose dans cette histoire et dans… toute l’histoire de Meta ?) ! Le concept s’appelle Sortir à [nom de votre ville]. Tu sais, oups, vous savez les sites qui proposaient des sorties thématiques dans une ville et qui n’assumaient pas d’être des lieux de rencontres.
En Corée du Sud, le gouvernement pense plutôt utilité générale et a pour objectif de numériser ses services publics, dans une optique de désengorger ses administrations. En virtualisant ses infrastructures, la Corée du Sud pourrait ainsi tout centraliser sur le Métaverse et permettre un accès plus simple à ses usagers, en plus de ne plus avoir de bâtiments à gérer.
Le seul petit souci (le “petit” est ironique) c’est qu’au bout du compte, on se doute bien que tout ça sera géré par des IA (venez lire mon dossier à ce propos) et donc qu’il risque d’y avoir un tas de problèmes, en plus de supprimer de l’emploi. À voir si c’est vraiment une bonne idée, donc.
Quels sont les enjeux politiques et économiques du Metaverse ?
Il ne faut pas se leurrer, il y a de gros enjeux politiques et économiques derrière l’élaboration et la diffusion du Métavers.
D’ailleurs, si l’entreprise Meta est américaine, il y a une grande volonté de ses gestionnaires de l’implanter en Europe : on parle même de la création de 10 000 postes sur 5 ans sur le Vieux Continent dans le but de faire de ce dernier un noyau dur du Metaverse.
Quoiqu’on en pense, c’est une opportunité à saisir aussi bien pour la France que pour l’Union Européenne, nous qui sommes toujours en retard question numérique par rapport aux États-Unis et à la Chine.
Parlons d’ailleurs de la Chine. Malgré sa censure constante et permanente, notamment sur les réseaux sociaux, et sa politique d’interdiction de l’utilisation de crypto-monnaies, il faut savoir qu’elle développe son propre Métaverse.
Vous voyez pourquoi l’Europe a tout intérêt à s’allier avec Meta ? Si nous ne voulons pas nous retrouver entre deux mastodontes du monde virtuel, il faut investir maintenant dans l’avenir et nous associer à celui des deux qui est moins connus pour son absence totale de protection des données (coucou Tik Tok).
En devenant acteurs du Metaverse, les pays de l’UE participeront au progrès et ne seront pas lésés, en plus de pouvoir bénéficier d’un retour sur investissement considérable : ils ne seront pas que des utilisateurs, mais aussi des innovateurs et des développeurs.
Quels sont les principaux risques de dérives dans le Metaverse ?
Le traitement des données personnelles par le Metaverse :
En parlant de la Chine et de son Tik Tok, exemple parfait de l’insécurité de ses applications pour nos données personnelles, profitons-en pour définir les risques et dérives potentielles du Metaverse.
Si Meta permet de mettre en corrélation nos données de Facebook, WhatsApp, Messenger et Instagram, ce sera exactement la même chose avec le Metaverse, ce qui signifie que Meta possédera absolument tout sur nous. Nos informations personnelles pourront d’autant plus être exploitées, vendues et utilisées, l’avènement total du Big Brother. Et Mark n’a lui pas, mais alors pas du tout, la confiance du public concernant le respect de la vie privée.
Et ça encore, passons, nous serions hypocrites d’en faire un drame alors que concrètement nous avons tous un smartphone et que nous utilisons tous une carte bancaire. Non, non, pire que la collecte des données, il y a le problème de la faille de sécurité. Eh oui !
En effet, si tout est concentré au même endroit, vous savez ce que ça veut dire ? Il suffit de pirater UN seul serveur pour avoir toutes les données d’une personne, qui a absolument tout au même endroit. Avec ça, la moindre faille de cybersécurité devient une catastrophe : identité, carte bancaire, photos, renseignements personnels, téléphone, mail, adresse, TOUT.
Mais ce n’est pas tout. Là on s’inquiète pour nos données, pour la cybersécurité et pour les RGPD (qu’il faudra absolument lire dans le détail avant de se lancer dans l’utilisation du Métavers), mais ce n’est pas le plus inquiétant et de loin. Je m’explique.
Pour entrer dans le monde virtuel du Metaverse, vous aurez besoin d’un matériel très spécifique : lunettes, micro, capteur au niveau des mains. Et c’est normal, il faut bien pouvoir évoluer, expérimenter et vivre personnellement le Metaverse.
Non, le problème c’est que ce matériel est quand même capable d’enregistrer ce qui se passe autour de vous à votre insu (exactement comme le piratage de webcam), sauf que cette fois il peut aussi retenir votre empreinte digitale ET oculaire, de même que les traits de votre visage, puisque votre visage est scanné pour que votre avatar vous ressemble le plus possible.
Vous vous rendez compte un peu ? Toutes les protections biométriques pourront être violées et stockées sans que vous ne le sachiez. Et comme personne ne lit réellement les RGPD (même si je vous conseille fortement de le faire, ce que je vous disais plus haut), nous serons susceptibles d’autoriser une collecte de données extrêmement sensibles sans jamais savoir dans quel but elles pourront être utilisées.
La consommation énergétique du Métavers en termes de stockage de données :
Plus encore que la collecte plus ou moins douteuse de données, le problème réside dans la façon de les stocker. Juridiquement bien sûr, avec les différentes législations selon les pays, mais aussi en terme de consommation énergétique.
Imaginez un peu le poids de toutes les données d’une seule personne : sa fiche personnelle, mais aussi ses images, son avatar en 3D, l’historique de ses actions, la liste de ses amis, ses achats (…), constituent déjà une catastrophe écologique en termes de nécessités dans le Metaverse : tout ça constitue énormément de stockage de données.
Sachant que les boîtes mails nécessitent déjà quantité de serveurs, alors imaginez tout un monde alternatif avec tout ce qu’il comporte de renseignements et autres informations électroniques. C’est une réalité à prendre en compte et à correctement évaluer pour ne pas détruire la terre encore plus rapidement que prévu avec ce monde parallèle dont on n’a pas spécialement besoin.
Le danger psychologique lié à la double vie dans le Metaverse :
Beaucoup d’utilisateurs des réseaux sociaux s’inventent complètement une vie dans leurs posts, dans leurs photos, et dans leur mise en scène d’eux-mêmes. Et si je ne suis pas là pour juger, je dois quand même soulever un problème de taille.
À vivre une réalité parallèle, à s’inventer complètement une identité fantasmée, n’y a-t-il pas de risques de distorsion de la réalité ?
Les plus fragiles, et je pense notamment aux adolescents qui sont toujours les premiers impactés par la vie digitale, ainsi que par les posts des influenceurs , ne risquent-ils pas de se perdre dans ce monde illusoire et fait pour être plus fun et plus facile à vivre que le réel ? Pourquoi ne pas s’enfermer complètement dans une réalité alternative où l’on peut complètement choisir qui on est ?
C’est un risque à prendre en compte et pour lequel il faudrait prendre des mesures, peut-être en limitant le temps d’utilisation, en imposant un vrai contrôle de l’âge des utilisateurs, et bien rappeler que tout ceci n’est pas la vraie vie.
Et ça, c’est en se leurrant en croyant que le Metaverse serait un univers utopique où tout serait plus beau. Parce que, malheureusement, il y a aussi de gros risques que ce soit pire.
Le harcèlement moral et sexuel dans le Metaverse :
Bon, alors là, c’est un peu plus compliqué parce que le principal problème ne vient pas de Meta, mais de l’humanité. On le voit bien avec Twitter, Facebook et compagnie : les gens sont bêtes et méchants, je reste soft, quand ils sont cachés derrière leur écran. Alors certes, cette fois il semblerait que ce soit plus personnel et donc un peu moins pratique pour les harceleurs en tout genre, mais ça reste du virtuel, ce qui est l’excuse parfaite pour certains pour justifier leurs comportements malsains.
Actuellement, la plateforme de réseau social du Metaverse s’appelle Horizon Worlds et propose une forme de blocage pour les utilisateurs irrespectueux et dérangeants. Le problème c’est le suivant : comment pouvons-nous prédire qu’un tel va s’inviter dans notre promenade et se comporter comme un goujat (mes expressions d’un autre temps vous manquaient, pas vrai ?) ?
Parce que c’est facile pour les modérateurs de dire “oui, mais il y a une fonction pour vous permettre d’être tranquille, vous n’avez qu’à l’utiliser”. Et donc quoi ? On bloque le monde entier sauf ceux qu’on connaît déjà ? Pas terrible pour un réseau censé nous ouvrir d’autres horizons, comme le dit son nom.
Quelles sont les premières dérives observées dans le Metaverse ?
Actuellement, le Metaverse est en version test et quelques bêta-testeurs (des gens sélectionnés pour essayer un produit et en soulever les problèmes potentiels) ont déjà pu se promener dans le Horizon Worlds.
Évidemment, comme c’était à prévoir, l’expérience a déjà tourné au vinaigre.
L’exemple dont je vais vous parler concerne une utilisatrice victime de harcèlement sexuel au cours d’une promenade dans l’application du réseau social en réalité virtuelle. Elle a été tripotée par un individu qui la suivait, et observée par d’autres utilisateurs alors qu’elle était en détresse. Parce que oui, en cas d’agression c’est toujours vachement plus fun de regarder que d’intervenir, hein ? Oh, et ils ont aussi encouragé l’utilisateur à continuer son agression, bien sûr.
Et quelle a été la réaction des administrateurs de Metaverse, quand cette femme a fait remonter le problème ? Ils ont simplement qu’elle aurait dû utiliser l’application permettant de se promener dans une sorte de bulle qui vous exclut de tout le reste de l’environnement et des utilisateurs (ce qui du coup n’a aucun intérêt pour l’utilisation de la plateforme) ou de bloquer l’individu avant que ça dérape.
Bah oui, bien oui, c’est connu que pendant une agression notre esprit parvient à réfléchir rapidement et correctement, pas du tout stressé et paralysé par ce qui lui arrive (je suis sarcastique, là).
J’aimerais quand même rappeler que le but de la VR (virtual reality, ou réalité virtuelle en français), c’est de nous immerger le plus possible dans un univers parallèle, assez pour nous donner l’illusion d’y être. À quel moment cette pauvre femme, qui voyait et ressentait ce qui lui arrivait, pouvait avoir le recul nécessaire pour enlever son matériel ou aller bloquer l’utilisateur ? C’est impossible.
La condescendance des modérateurs est juste inadmissible, en fait.
Mais ce n’est même pas la seule histoire. Les premiers tests du Metaverse ont été fait avec un groupe de personne exclusivement masculines à l’exception d’UNE femme. Comment ça a viré ? Les types se sont mis autour d’elle et ont commencé à la regarder, la commenter, et tout ça en groupe. Waouh.
La journaliste qui a fait cette expérience a parlé du même sentiment d’inconfort que les femmes peuvent ressentir en se promenant seule dans les rues du monde réel. Voilà qui promet.
Quelles spéculations pouvons-nous faire sur les usages à venir du Metaverse ?
Autre que les dérives de comportement humains (qui pour le moment sont surtout misogynes, mais ne devraient pas tarder à devenir racistes et homophobes aussi, comme toujours), il y a aussi une grosse question financière autour du Métavers.
Et vous savez quoi ? Les marques s’invitent déjà dans le Metaverse et vendent sous forme de NFT.
Alors déjà, qu’est-ce qu’un NFT (sachez que ça a été la plus dure partie à rédiger puisque j’en avais aucune idée) ? Selon Wikipédia, un NFT c’est : “un jeton non fongible est une donnée valorisée composée d’un type de jeton cryptographique qui représente un objet, auquel est rattachée une identité numérique. Cette donnée est stockée et authentifiée grâce à un protocole de chaîne de blocs, qui lui accorde par là-même sa première valeur.”
En gros, un NFT est une sorte d’objet numérique unique (jeton) qui vous appartient et qui a une forme de valeur digitale. Vous pouvez par exemple acheter des œuvres en NFT, que ce soit de la musique ou de l’art pictural, elles sont authentiques et ont un propriétaire confirmé.
Ainsi, quand vous achetez un yacht virtuel à 650 000 dollars (fait réel) vous l’achetez sous forme de NFT : c’est un objet virtuel qui vous appartient dans le Metaverse, qui est reconnu en tant que tel et, plus important encore, que vous pouvez revendre (et donc faire de la spéculation et potentiellement devenir riche dans une réalité alternative) en transférant le titre de propriété acquis par l’achat du NFT initial.
Mais ce n’est pas le seul exemple : si vous voulez acheter une paire de chaussures de marque, une robe de haute-couture, ou tout autre accessoire pour votre avatar, vous devrez passer par l’achat de NFT. Pareil si vous êtes un collectionneur d’art numérique, ou un simple spéculateur.
On a pas fini de se ruiner, moi je vous le dis !
À l’ère des réseaux sociaux et d’un internet accessible à tous depuis les smartphones et les ordinateurs, il ne manque qu’un pas pour que nous soyons tous hyper connectés : la réalité virtuelle. C’est un des grands projets du groupe Meta, avec notamment le développement du Metaverse et son Horizon Worlds, un Facebook géant en réalité augmentée qui nous fera découvrir le monde sous un autre jour, celui du numérique.
Si ce dernier pourrait être ludique, et même utile, nous ne sommes pas à l’abri de nombreuses dérives dangereuses qui l’accompagneront. Harcèlement, dépendance, dépenses financières plus ou moins raisonnées (et raisonnables), catastrophe écologique, mise en danger des données personnelles : tout ceci ne doit absolument pas être pris à la légère et chacun devra modérer son utilisation pour une connexion sécurisée à la réalité virtuelle.
Encore en cours de test, le Metaverse est l’avenir du numérique, mais à votre avis, allons-nous vers une utopie numérique ou une dystopie globale ?
À vos commentaires pour me faire part de vos avis à ce sujet et, pourquoi pas, me partager vos pires scénarios catastrophes qui accompagneront l’hégémonie de la réalité augmentée !
Moi c’est Margaux, auteure de romans et d’articles pour le web ! Je passe ma vie à écrire, lire et surtout dire à mon chat d’arrêter de faire des bêtises. Passionnant, n’est-ce pas ?
Bon, et sinon je suis actuellement en formation à la CCI pour devenir référente digitale : mais oubliez la partie code et informatique, moi mon truc c’est la rédaction pour le web et le community management !
Au plaisir de lire vos commentaires !
2 commentaires
Et puis après le metaverse ‘ le dark metaverse youuuupiiii!!!!
On attend que Mark nous éclaire sur le sujet 😉