Il y a des publicités ratées.
Il y a des bad buzz.
Et puis, il y a McDonald’s Pays-Bas version 2025, qui a décidé de lancer une campagne de Noël… générée par IA. Une idée qui semblait brillante sur le papier : raconter que Noël est la “pire période de l’année”, mais qu’un McDo peut tout arranger.
C’était audacieux.
C’était moderne.
C’était… une catastrophe de compétition.

MacDo à l’aide de l’IA voulait revisiter Noël. Résultat : Ronald met Père Noël au tapis… et les communautés mettent McDo au coin.Quand Ronald met Père Noël K.O. : McDonald’s, l’IA et la magie de Noël massacrée à coups de pixels

Les internautes n’ont pas seulement tiqué.
Ils ont levé un sourcil, puis les deux, puis ils ont collectivement hurlé :
“C’est quoi ce cauchemar de fin d’année ?!”

Et à juste titre : les images générées par IA avaient tout d’un rêve fiévreux après un McFlurry à 3h du matin. Des personnages difformes, des scènes absurdes, une ambiance presque apocalyptique… Bref, absolument rien qui ressemble à Noël — sauf peut-être la fatigue mentale de décembre.

Les articles du Figaro, du Parisien et de ZDNet sont unanimes :
McDonald’s a réussi à créer l’un des moments les plus malaisants de l’histoire de la pub festive, sans même tourner une seule scène réelle. Bravo l’innovation.

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Une esthétique IA « fièvre de cheval » qui casse la magie de Noël

Les critiques ne se sont pas fait attendre.
Le Parisien parle d’un esprit de Noël “gâché”.
Le Figaro évoque un tollé.
ZDNet mentionne des images “chaotiques”.
Et les réseaux sociaux… eux, ils ont explosé de moqueries.

Le public n’a pas seulement ri :
il a ri jaune, façon “on ne sait plus si c’est un film d’horreur ou une pub”.

Personne n’a compris comment on était passés de
« Fête, chaleur, partage »
à
« Visage tordu par l’IA qui ressemble à un mix entre un Sims buggué et un clown démoniaque ».

Si l’objectif était d’attirer l’attention, mission accomplie.
Si l’objectif était de créer un lien émotionnel, en revanche… on a connu des performances plus réussies, même chez les publicités locales en 240p de 2007.

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L’IA : outil génial ou shortcut désastreux ?

Soyons honnêtes :
L’IA peut être un levier formidable pour la création.
Mais — et c’est là que le bât blesse — l’IA n’a aucune idée de ce qu’est Noël.

Pour elle, Noël n’est qu’un compilé de pixels rouges, de lumières et de clichés qu’on vomit dans un modèle génératif.
Résultat : si la direction artistique n’est pas verrouillée, on obtient exactement ce qui s’est passé aux Pays-Bas :

• un clown qui semble prêt pour Street Fighter,
• un Père Noël qui a perdu tout respect pour son ostéopathe,
• une ambiance plus Walking Dead que Home Alone.

Le problème, ce n’est pas la technologie.
Le problème, c’est l’absence de craft, d’œil humain, de cohérence, de validation.
C’est l’idée qu’on peut remplacer un directeur artistique par une commande textuelle du style :
“Make it Christmas but edgy.”

Au final, l’IA n’est pas dangereuse.
Ce sont les humains pressés qui pensent que “ça ira bien comme ça”.

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Le vrai KO : ce n’est pas le Père Noël, c’est la crédibilité de la marque

McDonald’s pensait jouer la carte de la provocation festive.
Ils ont joué la carte du malaise graphique.
Et surtout, ils ont oublié un point essentiel :
À Noël, les gens veulent ressentir, pas “optimiser un pipeline créatif”.

Dans cette période, la nostalgie, la chaleur, l’émotion… ça ne se fabrique pas en 12 secondes via une IA.
Ça se construit.
Ça se soigne.
Ça se raconte.

Et ça, DeepDive le répète aux entreprises tous les jours : L’IA accélère, mais elle ne remplace pas le sens.

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Le retour de bâton : un menu Bad Buzz XL

En quelques heures, la pub a été retirée.
La justification officielle :
Le public “n’a pas compris la vision”.

Traduction :
Le public a tout à fait compris… que la vision était torchée.

Internet n’a pas simplement ri : il s’est moqué, il a remixé, il a parodié.
La campagne a été disséquée, tournée en ridicule, transformée en meme factory.
Le Père Noël va s’en remettre, mais pas la stratégie marketing.

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Alors, c’est quoi la limite de l’IA dans la création publicitaire ?

La réponse tient en une phrase :

L’IA ne remplace pas la créativité humaine. Elle accélère ceux qui en ont déjà.

Quand tu mets un outil puissant dans les mains d’une équipe qui sait ce qu’elle fait :
→ tu obtiens des campagnes extraordinaires.

Quand tu mets un outil puissant dans les mains d’une équipe qui veut aller vite :
→ tu obtiens Ronald qui met Père Noël K.O. en 4K cauchemardesque.

Et au milieu, il y a les agences comme DeepDive :
celles qui savent que l’IA n’est pas une baguette magique… mais un outil qui amplifie ton niveau de maîtrise.

La vidéo de Macdo générée par IA pour Noël 2025