L’IA peut vous conduire à la mort (littéralement)

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On nous vend l’intelligence artificielle comme le copilote ultime : GPS plus malin, prévisions météo affûtées, conseils personnalisés… Bref, le compagnon parfait de vos randos alpines. Mais voilà le hic : l’IA, aussi brillante soit-elle, n’a jamais mis un pied sur un sentier. Et c’est précisément ce qui peut vous tuer.

Quand les algorithmes envoient les randonneurs au casse-pipe

Dans les Alpes italiennes, plusieurs accidents mortels sont liés à des itinéraires proposés par des applications dopées à l’IA. Les randonneurs, confiants (ou naïfs), suivent aveuglément leurs écrans. Résultat ? Des chemins classés « accessibles » qui débouchent sur des falaises verglacées, des itinéraires « panoramiques » qui traversent des zones d’éboulement. Spoiler : la montagne n’est pas une appli, et elle ne se met pas à jour toutes les deux semaines.

La confiance aveugle : le vrai danger

Le problème n’est pas seulement l’IA, c’est notre tendance à lui accorder plus de crédit qu’à notre bon sens. On préfère un tracé coloré sur une carte digitale plutôt que lever la tête et lire le terrain. La promesse de l’algorithme : tout est maîtrisé. La réalité : la montagne se fout de vos promesses.

DeepDive le répète souvent : l’IA est un outil, pas un guide

André Gentit et DeepDive le martèlent : utiliser l’IA sans recul critique, c’est confier votre vie à une machine qui n’a aucune idée de ce qu’est un ravin. Elle peut aider à préparer une sortie, analyser la météo ou suggérer un équipement. Mais la décision finale doit rester humaine, ancrée dans l’expérience, la prudence et parfois… l’instinct de survie.

En résumé

L’IA ne tue pas directement. C’est notre abdication du jugement qui tue. La montagne, elle, n’a pas besoin d’algorithmes pour rappeler brutalement que la nature reste souveraine.

Alors la prochaine fois que ChatGPT, Google Maps ou une app rando vous trace un « petit raccourci sympa » dans les Dolomites, souvenez-vous : l’IA peut vous conduire à la mort. Et dans ce cas précis, ce n’est pas une métaphore.

Si vous pensez que le titre est exagéré, je vous invite à lire l’article d’origine : https://www.outsideonline.com/outdoor-adventure/hiking-and-backpacking/italian-alps-deaths/

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